L’autonomie du cavalier : un objectif important et les moyens de l'atteindre

8/12/2019

Vous avez décidé de débuter l’équitation parce que le cheval vous attire. Vous avez aussi vu des cavaliers évoluer aisément avec leurs chevaux et obtenir d’eux ce qu’ils souhaitent. Cela vous a fait rêver. Vous avez eu envie de leur ressembler, d’atteindre le même degré de maîtrise qu’eux.

Votre objectif lorsque vous avez démarré était peut-être d’être performant sur un parcours de saut d’obstacles. Vous avez peut-être plutôt été séduit par un de ces cavaliers de dressage qui font virevolter leur cheval sur la piste avec une incroyable facilité et légèreté. Ou alors c’est tout simplement le plaisir d’évoluer avec votre cheval en pleine nature qui vous motive.

Quel que soit votre objectif, si vous voulez l’atteindre, vous devrez apprendre à être autonome avec votre cheval. Je vous explique dans cet article pourquoi c’est nécessaire et comment faire pour y parvenir.

Pourquoi le cavalier doit-il rechercher l’autonomie ?

Première raison : interpréter correctement les réactions de son cheval.

Winston Churchill disait : « Le cheval est dangereux devant, dangereux derrière, et inconfortable au milieu ; »

https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/65865

Pour qui n’a pas l’habitude de côtoyer les chevaux, il est certain que leurs réactions peuvent parfois être déroutantes. Elles n’ont rien à voir avec celles qui peuvent nous être plus familières de nos chiens ou de nos chats.

Un cheval pourra effectivement parfois mordre ou botter, mais c’est tout de même assez rare. La plupart du temps, le cheval envoie des signaux assez discrets que le néophyte ne détectera même pas : un regard, des mouvements d’oreilles, un fouaillement de la queue, un raidissement …

Les chevaux ont un comportement de proie. Ils sont rarement très expressifs. Même s’il ressent une douleur très intense, le cheval restera silencieux. Il ne hurlera jamais de douleur comme le ferait un chien. Il est donc absolument nécessaire d’apprendre à décoder le langage des chevaux pour pouvoir les comprendre, tenir compte des messages qu’ils nous envoient et réagir de manière adéquate.

Deuxième raison : être en sécurité.

D’après une étude de l’institut de veille sanitaire de 2009, 6 000 personnes par an en moyenne sont victimes d’un accident en équitation en France. Ces accidents sont aussi relativement graves puisqu’on y trouve 30 % de fractures et 20 % d’hospitalisations.

http://www.chevalmag.com/Actualites/Divers/Accidentologie-de-l-equitation

Il est donc indispensable pour tout cavalier qui souhaite monter en sécurité d’avoir les bons réflexes en cas de problème.

Votre cheval peut être effrayé par un lièvre qui détale alors que vous longez un champ de maïs, par une moto bruyante qui approche ou simplement par un morceau de ruban plastique qui flotte au vent. Il pourra faire un écart, se cabrer, faire brutalement demi-tour …

Vous devrez à ce moment être capable non seulement de rester en selle, mais aussi de reprendre rapidement le contrôle de votre cheval et de le ramener au calme.

Vous n’aurez pas le loisir, dans l’instant, de demander à votre enseignant comment vous devez vous y prendre. Contrairement à ce qui se passe dans une auto-école, votre enseignant ne pourra pas prendre les commandes pour vous. En situation d’urgence, seuls les réflexes sont salvateurs. Vous devez donc être en mesure de prendre la situation en main seul.

Troisième raison : être capable de prendre en charge un cheval.

Lorsque le cavalier a une certaine maîtrise, il peut être confronté à la nécessité de prendre en charge seul la préparation, la séance de travail et les soins d’un cheval.

Les propriétaires d’équidés, confrontés à des imprévus qui les empêchent de s’occuper de leur cheval comme ils avaient prévu de le faire, sont heureux de pouvoir confier leur cheval de temps en temps à des cavaliers en apprentissage auxquels ils estiment pouvoir faire confiance.

C’est là que se contenter strictement de ce qui est enseigné pendant les séances d’équitation peut s’avérer largement insuffisant.

Comment poser et ajuster ces protections de travail particulières ? Comment organiser la séance de travail ? Quels exercices demander au cheval ? Comment en prendre soin après la séance : faut-il lui doucher les membres, comment soigner une plaie, faut-il mettre une couverture, comment l’ajuster ?

Le propriétaire aura certainement pris le soin de donner des directives. Il n’empêche que le cavalier qui n’aura pas pris le temps de s’intéresser auparavant à autre chose que ce qui lui est enseigné pendant les séances d’équitation a toutes les chances d’être un peu perdu.

Quatrième raison : ne pas être perturbé par des méthodes différentes

Un enseignant vous dira : « Joue avec tes doigts sur les rênes pour décontracter ton cheval. » Un autre vous demandera de ne jamais avoir une tension de plus de quelques grammes dans chaque rêne. Un autre encore vous conseillera de rester en contact franc avec la bouche de votre cheval.

A l’obstacle, les consignes peuvent aussi diverger d’un enseignant à l’autre : rester en équilibre sur les étriers tout au long du parcours ou se mettre en équilibre trois points, intervenir pour régler l’abord ou laisser davantage d’initiative au cheval …

Chaque enseignant a ses méthodes et ses convictions. Les avis sont souvent très tranchés. Il y a les fans … et les autres qui expriment souvent leur désaccord de manière assez brutale. Entre l’adhésion inconditionnelle et le rejet total, il n’y a souvent pas de place pour la demi-mesure.

Alors comment se positionner ? Comment savoir quelle méthode est la meilleure ? Vous risquez fort d’être perdu face à toutes ces injonctions qui peuvent sembler contradictoires si vous ne parvenez pas à faire la part des choses par vous-même. L’autonomie, encore une fois.

Cinquième raison : atteindre vos objectifs.

Lorsque vous avez débuté l’équitation, vous vous rêviez capable de galoper librement. Vous vouliez que votre cheval soit parfaitement à l’écoute de vos ordres, capable d’évoluer en harmonie avec vous. Vous vouliez apprendre à mieux le comprendre et à communiquer efficacement avec lui. Peut-être envisagiez-vous déjà d’avoir un jour votre propre cheval ?

Quoi qu’il en soit, si vous voulez que votre rêve devienne réalité, vous devez visez l’autonomie aussi bien en tant que cavalier, c'est-à-dire dans votre pratique équestre, qu’homme de cheval, c'est-à-dire dans votre capacité à répondre aux besoins d’un cheval et à le prendre en charge.

Vous ne pouvez pas en permanence compter sur les conseils des autres pour vous dire comment réagir face à une difficulté ou vous pour vous accompagner en extérieur. Je vais vous donner les clés de cette autonomie.

Les clés de l’autonomie avec les chevaux

Première clé : passer du temps avec les chevaux

L’objectif est de mieux connaître les chevaux ce qui est absolument nécessaire pour réagir de manière adéquate en leur présence.

Si vous contentez d’arriver 10 minutes avant votre séance d’équitation, de préparer hâtivement votre cheval et de le remettre au boxe aussitôt la séance terminée, vous vous privez de nombreuses découvertes.

" La connaissance du naturel d'un cheval est l'un des premiers fondements de l'art de le monter et tout homme de cheval doit en faire sa principale étude." La Guérinière

https://www.augustin-aube-esprit-de-legerete.com/philosophie

Il est impossible de comprendre un animal à la psychologie aussi différente de la nôtre sans le côtoyer souvent et l’observer longtemps.

De quoi les chevaux ont-ils généralement peur et comment réagissent-ils ? Comment se comportent-ils entre eux ? Comment expriment-ils l’inquiétude, le stress, l’agacement, la douleur, l’impatience, le bien-être ?

Il y a des postures, des mimiques, des réactions qui sont communes à la plupart des chevaux. Un cheval auquel on frotte la base du garrot avec une étrille montre très souvent qu’il apprécie en tendant l’encolure.

Un cheval impatient gratte le sol, hennit, s’agite. Si vous voyez un cheval qui a l’air énervé, gratte le sol, se couche en se regardant les flancs, cherche à se rouler et se relève pour recommencer, et qui de plus transpire, il souffre probablement de coliques. Il faut réagir vite. C’est une urgence vitale. Vous serez mieux à même de gérer la situation avec votre propre cheval si vous l’avez déjà observée par ailleurs.

En ce qui me concerne, j’ai passé des heures à brosser et faire brouter en longe les chevaux d’école du centre équestre dans lequel j’ai fait mes débuts. Il arrivait souvent que ces chevaux d’école enchaînent 2 ou 3 heures de cours. Lorsque le cheval que je devais monter avait déjà travaillé l’heure précédente et était donc déjà prêt, j’étais déçue de ne pas pouvoir le préparer. Idem, lorsque le cheval que j’avais monté était repris par un autre cavalier l’heure suivante, j’étais déçue de ne pas pouvoir le déseller, le brosser, lui doucher les membres …

Cette partie « soins aux chevaux » faisait pour moi intégralement partie d’une séance d’équitation et j’y trouvais beaucoup de plaisir. Je pense avoir beaucoup appris de cette manière.

Deuxième clé : pratiquer régulièrement, le plus souvent possible

Personne, même pas celui qui est appelé à devenir un très grand cavalier, n’est à l’aise à cheval à ses débuts.

Dans un premier temps, conserver votre équilibre pour éviter la chute mobilisera toute votre attention. En plus vous n’y parviendrez pas toujours. Quel est le cavalier qui n’est jamais tombé ?

Il s’agira ensuite d’apprendre à utiliser vos aides de manière de plus en plus fine.

Puis viendra le temps d’obtenir des mouvements plus précis du cheval : transitions, arrêts, déplacements des hanches, épaules en dedans …

Le rythme de progression sera différent d’une personne à l’autre en fonction de ses capacités. Il sera malgré tout plus rapide pour ceux qui pratiqueront plus souvent.

Pour beaucoup, ce sera une séance par semaine. Qui veut progresser plus rapidement gagnera à pratiquer davantage : deux et pourquoi pas trois séances par semaine.

L’ensemble est à adapter en fonction des disponibilités et du budget alloué. Il reste malgré tout frustrant de voir des cavaliers qui ont commencé à peu près au même moment que soi progresser plus vite. Pas génial pour l’estime de soi, même si l’objectif ne devrait pas être de faire mieux que les autres, mais plutôt de progresser régulièrement à son rythme.

Le problème des séances trop éloignées les unes des autres est qu’une certaine « régression » s’opère dans l’intervalle. A l’opposé, si vous voulez faire des bonds en avant, prendre des cours particuliers ou suivre des stages le plus souvent possible est intéressant. C’est un accélérateur de progression, un raccourci vers l’autonomie.

Troisième clé : rester concentré au cours des séances

Pour bénéficier pleinement de l’enseignement dispensé, il est important de rester très à l’écoute des conseils de l’enseignant et de les appliquer au mieux, tout en surveillant les réactions du cheval.

Cela n’exclut pas la bonne humeur. Nous avons déjà suffisamment de contraintes à supporter dans le cadre scolaire ou professionnel pour ne pas continuer à nous prendre la tête dans des activités de loisir. Certaines séances ou parties de séances peuvent d’ailleurs avoir un objectif purement récréatif. De plus, les séances sont forcément ponctuées de plusieurs pauses.

La capacité de concentration du cheval est inférieure à la nôtre et il serait contre-productif de lui demander de prolonger effort et attention trop longtemps. Les cavaliers ont donc l’occasion de décompresser à plusieurs reprises au cours d’une séance.

Mais pendant les phases de travail, une concentration maximale s’impose. Il est difficile d’apprendre à demander correctement un mouvement au cheval sans fixer toute son attention sur l’application des consignes de l’enseignant et la manière dont le cheval y réagit.

Quatrième clé : pratiquer avec des enseignants différents

Chaque enseignant développe une méthode en phase avec la manière dont il a été formé, les chevaux qu’il a montés, sa propre expérience, sa sensibilité … Ces méthodes diffèrent d’un enseignant à l’autre. Elles peuvent être incompatibles voire contradictoires sur certains points d’un enseignant à l’autre.

Parmi les élèves, il y aura les partisans de la « méthode A », celle de leur enseignant d’origine. Pour eux, il ne sera pas question d’y déroger d’une virgule. Ils considèreront qu’aucune autre méthode ne peut être digne d’intérêt. C’est bien dommage, car par une posture aussi tranchée, ils se privent de possibilités d’évolution. Même s’il peut être déroutant d’adopter une position différente, d’utiliser ses aides d’une autre manière, de réagir différemment aux résistances du cheval, cette autre méthode n’est sûrement pas à rejeter en bloc. Si vous faites l’effort d’essayer de l’appliquer, d’en cerner la logique, de vous l’approprier, elle vous sera certainement utile un jour.

Modifier un peu la manière de demander un mouvement aux chevaux que vous montez habituellement peut les aider à comprendre plus facilement ce que vous attendez d’eux. Vous pourrez aussi, même si vous ne l’utilisez pas de manière habituelle, recourir à certaines choses que vous avez apprises avec cet autre enseignant pour lever un blocage particulier avec un cheval.

Plus vous maîtriserez de techniques différentes, mieux vous serez à même de trouver des solutions aux problèmes que vous rencontrerez avec les chevaux.

Grâce à internet, il est possible aujourd’hui de solliciter les conseils de nombreux enseignants qui proposent des coachings sur la base de vidéos que vous pouvez leur envoyer. Ces enseignants présentent en principe leurs méthodes et leur philosophie sur leur site. Cela vous permet de voir si vous vous sentez en phase avec eux et vous ouvre des perspectives très intéressantes.

Cinquième clé : monter des chevaux différents

Entre un frison, un holsteiner et un pur-sang, il y a des différences non seulement de morphologie, mais aussi de sensibilité et d’aptitudes. Ils ne peuvent être montés de la même manière.

Il n’est même pas nécessaire de comparer des chevaux de races différentes pour observer ces nuances.

Dans les centres équestre, beaucoup de chevaux sont des selle-français, et il y a des différences sensibles entre eux.

Un cavalier digne de ce nom doit être capable de s’adapter à n’importe quel cheval. Il faudra doser ses aides différemment pour tenir compte des différences de sensibilité. Il faudra agir un peu plus tôt ou un peu plus tard pour tenir compte de temps de réaction différents. Il faudra se montrer un peu plus énergique pour stimuler un cheval un peu mou ou plus patient pour permettre à un cheval particulièrement susceptible de surmonter ses peurs.

Or, nous avons tous des préférences pour certains types de chevaux et recherchons à ne monter que des chevaux de ce type parce que nous y trouvons plus de satisfaction.

C’est une erreur. Il faudrait au contraire chercher constamment à monter des chevaux différents pour développer notre capacité d’adaptation. Un cavalier autonome devrait être capable de tirer le meilleur de n’importe quel cheval.

Sixième clé : observer les autres cavaliers

Pour progresser en équitation, il est certes indispensable de pratiquer. Mais il serait dommage de négliger pour autant une autre source d’apprentissage intéressante : l’observation des autres cavaliers.

Qu’il s’agisse de cavaliers de niveau inférieur, de même niveau ou supérieur, ils peuvent tous nous apprendre quelque chose.

Pourquoi ne pas arriver au centre équestre un peu plus tôt ou rester un peu plus après notre propre séance pour observer les cavaliers de la séance précédente ou suivante ? Quelles sont leurs difficultés ? Quels sont les conseils de l’enseignant ? Pourquoi ne parviennent-ils pas à dépasser tel ou tel blocage ?

Parfois, les centres équestres invitent des « pointures » de certaines disciplines pour donner un stage dans leurs locaux. Il est en général nécessaire d’avoir un assez bon niveau et d’être propriétaire de son cheval pour pouvoir y participer. Par-contre, si vous souhaitez simplement observer pour pouvoir vous inspirer des conseils donnés, c’est en général possible moyennant une petite contribution, et parfois même gratuitement.

Pour aider les centres équestres mis en difficultés par la crise du COVID, des champions de multiples disciplines se sont mobilisés : Nicolas Touzaint, Arnaud Boiteau et Jean-Lou Bigot en complet, Philippe Rozier et Roger-Yves Bost en saut d’obstacles ou encore avec Max Thirouin en saut d’obstacles et Arnaud et Anne-Sophie Serre en dressage.

Autant d’occasions pour des passionnés d’apprendre au contact des champions de leur discipline.

Septième clé : chercher à développer ses connaissances

Même si l’équitation est avant tout une pratique et doit prioritairement être expérimentée, tout cavalier qui se respecte devrait chercher à maîtriser les principes sur lesquels elle s’appuie et à mieux connaître celui sans lequel elle ne serait pas possible : le cheval.

Ne trouvez-vous pas frustrant d’adopter des pratiques sans en comprendre la logique ? Juste parce qu’on vous a dit que c’est comme cela qu’il fallait faire ? Vous ne serez jamais autonomes si vous restez dans cet esprit.

En centre équestre, les enseignants sont focalisés sur ce qu’il est nécessaire de maîtriser pour pouvoir pratiquer dans les meilleures conditions possibles, et surtout en sécurité. On ne peut pas leur en vouloir. C’est leur rôle. Ils doivent enchaîner les cours, respecter un planning, essayer de faire progresser au mieux les cavaliers dont ils sont en charge. Ils n’ont pas le temps pendant les cours de se disperser, de répondre à de trop nombreuses questions, de justifier leurs choix …

Ils vont certes donner quelques cours théoriques pour préparer les candidats aux examens fédéraux. Les sujets abordés resteront limités à ce qu’il est nécessaire de maîtriser pour réussir l’examen concerné. Si vous avez envie de mieux connaître les chevaux, vous resterez sur votre faim. Ce sera d’autant plus le cas si vous n’êtes pas familier du milieu équestre.

Alors, où trouver les réponses aux questions que vous vous posez ? Comment améliorer votre connaissance du cheval ?

De multiples solutions s’offrent à vous.

De très nombreux livres ont été écrits au sujet des chevaux, des soins à leur apporter, des méthodes à utiliser pour pratiquer telle ou telle discipline. Vous trouverez sans difficultés des ouvrages qui vous présenteront les particularités de telle ou telle race de cheval, comment préparer une randonnée, comment organiser le travail d’un cheval pour le faire progresser …

Lire des livres reste pour moi l’une des meilleures manières de développer ses connaissances. Lire un livre, c’est comme être en tête à tête avec son auteur. C’est avoir la possibilité de lui faire répéter autant de fois que nécessaire certains passages, de l’interrompre pour pouvoir noter quelque chose, de lui demander d’aller plus vite s’il aborde des points que vous maîtrisez déjà ou que vous ne souhaitez pas approfondir pour l’instant.

Mis à part à travers la lecture, vous pouvez aussi enrichir vos connaissances en échangeant avec d’autres cavaliers, en assistant à des conférences, en visitant des salons du cheval : Lyon fin octobre, Paris en décembre …

Voilà pour les moyens « traditionnels », mais c’est sans compter toutes les opportunités qu’ouvre internet. On trouve en ligne des professionnels ou amateurs passionnés qui partagent leurs connaissances et expérience à travers des articles, des webinaires, des offres de coaching, des formations en ligne …

Quiconque veut aujourd’hui augmenter ses connaissances n’a pas d’excuses. Plus que jamais, les connaissances sont accessibles à celui qui se donne la peine de les rechercher. Et c’est grâce à ces connaissances et à la meilleure compréhension qu’elles vous permettront que vous accéderez à l’autonomie … et donc à la liberté en compagnie de votre cheval.

Alors ne tardez pas. Si j’ai un tant soit peu réussi à vous montrer à quel point l’autonomie est importante en équitation commencez à bousculer vos habitudes. Mettez en pratique dès que possible au moins l’une des clés que je vous ai présentée. Mettez vous en marche vers l’autonomie. Vous le devez à tous les chevaux qui vous accompagneront.

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